dimanche 24 mars 2013

Gastronomes en culottes courtes !


Cuisiner avec ses enfants.... 
Amaryllis attend chaque jour avec impatience le moment de "p'épa'er le dîner".

Pour Noël de ses 18 mois, nous lui avons offert un  set de cuisine pour enfant : fouet, cuiller en bois etc. 

Perchée sur une chaise (pas la place pour mettre une table basse dans notre cuisine !), elle "m'aidait" en léchant consciencieusement tout ce qui lui passait sous le nez... C'est ainsi qu'elle a pu goûter non seulement au chocolat, au sucre, à la crème fraîche  mais aussi à la margarine, la poudre d'amandes et même l'huile d'olive et la moutarde forte (elle n'a pas recommencé !). 

Petit à petit elle apprend à mélanger (sans en mettre trop partout), à verser, mais aussi les quantités : "un peu plus de farine ?". Elle sait même casser les oeufs toute seule (je n'ai que rarement des coquilles à repêcher) ! Je lui propose aussi de couper (avec un couteau à beurre) le fromage, des fruits/légumes. 

A la fin de la recette, nous faisons un petit check-up (pour la mémoire) : a-t-on mis la farine ? les oeufs ? (parfois, je fais cette récap avant la fin de la recette et elle se souvient bien ce qu'on a mis - ou pas).
Ensuite elle verse dans le moule (si possible des moules individuels, elle apprend ainsi à doser les quantités), et on fait cuire.

Mon organisation :
Pour que tout le monde (moi !) reste zen, je la fais participer à des recettes simples (les - rares - fois où je fais des macarons, c'est pendant la sieste !), et si possible j'ai auparavant préparé/pesé les ingrédients.
Je dispose un torchon sous son bol de mélange (pour limiter les dégâts sur ma "nappe" en toile enduite lavable). Elle a bien sûr un tablier, une petite éponge et un chiffon à disposition (pas encore très bien utilisés !) Et je prévois un bon coup de balai ;-). 
Les jours où je suis pressée/fatiguée/etc, je prévois quelque chose de très simple (les yaourts, etc). 

Petite réflexion Montessori :
J'ai remarqué qu'elle est beaucoup plus concentrée (et réussit mieux) si je la laisse faire à sa façon, sans faire de commentaires (ni en cas d'échec, ni pour la féliciter), sans lui proposer mon aide. La semaine dernière, elle a versé l'oeuf à côté du plat, j'ai réagi un peu vivement au lieu de l'aider à ramasser sans rien dire, et elle ne voulait plus faire seule les suivants ! Heureusement elle a vite repris confiance en elle, mais cela m'a servi de leçon. 
Bien sûr, en cas d'agitation trop grande, je lui propose : "si tu es trop fatiguée, on peut arrêter ? sinon, tu t'appliques à faire doucement". 

(Pendant ce temps, Pervenche ramasses les miettes à quatre-pattes....! Effet serpillère assuré, sur le sol comme sur sa robe !)


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