Entre les tenants d'une instruction traditionnelle et ceux qui ne souhaitent pas aller au devant des désirs de l'enfant (on n'apprend jamais aussi bien que lorsqu'on est motivé pour cela), les façons de faire sont aussi nombreuses que les familles IEF.
En bref, il y a deux sujets : ce que l'enfant apprend (est-ce qu'il va suivre une progression dirigée ? ou va-t-on l'encourager à creuser ses propres questions spontanées) et comment il apprend (des cahiers, du matériel concret, avec le quotidien, etc).
Il est bien évident que personne ne suit jamais à 100% l'une ou l'autre de ces possibilités mais que chaque famille trouve un équilibre différent... il paraît qu'on appelle ça "owsnschooling" (que l'on pourrait traduire par "l'école à ma propre sauce").
En bref, il y a deux sujets : ce que l'enfant apprend (est-ce qu'il va suivre une progression dirigée ? ou va-t-on l'encourager à creuser ses propres questions spontanées) et comment il apprend (des cahiers, du matériel concret, avec le quotidien, etc).
Il est bien évident que personne ne suit jamais à 100% l'une ou l'autre de ces possibilités mais que chaque famille trouve un équilibre différent... il paraît qu'on appelle ça "owsnschooling" (que l'on pourrait traduire par "l'école à ma propre sauce").
leçon de géographie |
L'origine de ma réflexion a été cet article de Crapaud Chameau. Il faut dire que ce billet est dans mes brouillons depuis plusieurs mois... le temps pour moi d'affiner et de construire ma réflexion, puis de l'écrire ici sous forme claire et intelligible...
Je suis convaincue de l'importance de donner un cadre aux enfants, qu'il s'agisse des apprentissages ou du reste de l'éducation d'ailleurs. Non pas un cadre qui enferme mais un tuteur pour "pousser droit".
S'il est essentiel de répondre aux intérêts de ses enfants, de les encourager à trouver eux-mêmes les réponses à leurs questions, de cultiver ce goût pour l'apprentissage et la découverte qui leur est naturel, je pense qu'il est de mon devoir de parent-instructeur de leur donner des bases solides en matière d'apprentissages scolaires.
Comme exprimé ici, en tant que parents IEF, nous avons le devoir de faire goûter nos enfants à "toutes" les connaissances. Je veux que nos enfants puissent choisir leur futur métier en toute liberté, et pas par défaut, en se limitant à ce qu'ils ont appris. Charge à nous, parents, de leur faire découvrir un éventail très large et varié de connaissances, de métiers, de formations.
De même que je n'attends pas qu'ils expérimentent la nécessité de l'hygiène pour leur enseigner à être propre au quotidien (et de vérifier que cette exigence soit remplie), je ne pense pas qu'il soit souhaitable d'attendre que l'enfant exprime l'envie d'apprendre à lire, à écrire ou à compter pour commencer cet apprentissage (tant mieux si l'environnement est suffisamment porteur et l'enfant suffisamment réceptif pour qu'il en exprime l'envie !).
Placé dans un environnement riche et porteur, l'enfant aura très probablement envie d'apprendre à lire, mais quid de la grammaire (par exemple), pourtant essentielle même au-delà d'une orthographe correcte ? Il me semble également que ces apprentissages scolaires sont plus faciles quand on est jeune, et que le temps "perdu" est parfois difficile à rattraper.
En tout cas, je ne souhaite pas tenter l'expérience avec nos enfants !
Nous avons donc choisi pour nos enfants l'instruction formelle (c'est le parent-instructeur qui décide ce que l'enfant va apprendre, le cadre de l'apprentissage) en m'appuyant principalement sur la pédagogie Montessori.
Mais alors, pourquoi faire de l'instruction formelle à la maison ? pourquoi ne pas les envoyer à l'école ?
Tout simplement parce que chaque enfant étant unique, il n'y a pas une seule bonne méthode d'instruction. J'apprécie la possibilité de concocter, pour chaque enfant, une instruction sur-mesure, personnalisée, adaptée à son caractère, ses possibilités intellectuelles, sa façon d'apprendre, le rythme de ses apprentissages.
L'IEF permet également d'enseigner au rythme de l'enfant, horaires souples, vacances quand le besoin s'en fait sentir, etc.
C'est également la raison pour laquelle j'ai choisi de ne pas nous inscrire à des CPC (cours par correspondance).
C'est dans cette optique là que j'ai rejoint le Collectif "L'école est la maison", qui souhaite faire connaître (et apprécier) l'instruction formelle en famille (pas aux dépens des autres modes d'instruction... mais j'avoue que l'instruction formelle m'a semblée être le parent pauvre des associations pro-IEF et que j'ai été heureuse de voir ce groupe se monter !).
Si vous souhaitez discuter "instruction formelle" (sans forcément adhérer au Collectif), venez faire un tour sur le forum !
Je suis convaincue de l'importance de donner un cadre aux enfants, qu'il s'agisse des apprentissages ou du reste de l'éducation d'ailleurs. Non pas un cadre qui enferme mais un tuteur pour "pousser droit".
S'il est essentiel de répondre aux intérêts de ses enfants, de les encourager à trouver eux-mêmes les réponses à leurs questions, de cultiver ce goût pour l'apprentissage et la découverte qui leur est naturel, je pense qu'il est de mon devoir de parent-instructeur de leur donner des bases solides en matière d'apprentissages scolaires.
Comme exprimé ici, en tant que parents IEF, nous avons le devoir de faire goûter nos enfants à "toutes" les connaissances. Je veux que nos enfants puissent choisir leur futur métier en toute liberté, et pas par défaut, en se limitant à ce qu'ils ont appris. Charge à nous, parents, de leur faire découvrir un éventail très large et varié de connaissances, de métiers, de formations.
De même que je n'attends pas qu'ils expérimentent la nécessité de l'hygiène pour leur enseigner à être propre au quotidien (et de vérifier que cette exigence soit remplie), je ne pense pas qu'il soit souhaitable d'attendre que l'enfant exprime l'envie d'apprendre à lire, à écrire ou à compter pour commencer cet apprentissage (tant mieux si l'environnement est suffisamment porteur et l'enfant suffisamment réceptif pour qu'il en exprime l'envie !).
Placé dans un environnement riche et porteur, l'enfant aura très probablement envie d'apprendre à lire, mais quid de la grammaire (par exemple), pourtant essentielle même au-delà d'une orthographe correcte ? Il me semble également que ces apprentissages scolaires sont plus faciles quand on est jeune, et que le temps "perdu" est parfois difficile à rattraper.
En tout cas, je ne souhaite pas tenter l'expérience avec nos enfants !
Nous avons donc choisi pour nos enfants l'instruction formelle (c'est le parent-instructeur qui décide ce que l'enfant va apprendre, le cadre de l'apprentissage) en m'appuyant principalement sur la pédagogie Montessori.
Mais alors, pourquoi faire de l'instruction formelle à la maison ? pourquoi ne pas les envoyer à l'école ?
Tout simplement parce que chaque enfant étant unique, il n'y a pas une seule bonne méthode d'instruction. J'apprécie la possibilité de concocter, pour chaque enfant, une instruction sur-mesure, personnalisée, adaptée à son caractère, ses possibilités intellectuelles, sa façon d'apprendre, le rythme de ses apprentissages.
L'IEF permet également d'enseigner au rythme de l'enfant, horaires souples, vacances quand le besoin s'en fait sentir, etc.
C'est également la raison pour laquelle j'ai choisi de ne pas nous inscrire à des CPC (cours par correspondance).
C'est dans cette optique là que j'ai rejoint le Collectif "L'école est la maison", qui souhaite faire connaître (et apprécier) l'instruction formelle en famille (pas aux dépens des autres modes d'instruction... mais j'avoue que l'instruction formelle m'a semblée être le parent pauvre des associations pro-IEF et que j'ai été heureuse de voir ce groupe se monter !).
Si vous souhaitez discuter "instruction formelle" (sans forcément adhérer au Collectif), venez faire un tour sur le forum !
Concrètement voici comment je vois l'instruction de nos enfants (vision non figée dans le temps ! peut-être - sûrement - qu'elle va évoluer. Je vous tiendrais au courant :-) !).
Nous abordons chaque groupe de matières de façon différente.
D'une part, les matières "de base" : langage (lecture, écriture, grammaire, conjugaison, orthographe) et les mathématiques, qui sont étudiées selon un cadre précis et organisé (et décidé par MOI :-D !).
D'autre part, les matières que l'on pourrait qualifier de "connaissance du monde" : littérature, géographie, sciences naturelles, sciences physiques, culture générale.
Je mets l'histoire à part, car je ne conçois pas son étude hors du cadre chronologique ! Ce qui n'implique pas de répondre à leurs questions : "on verra ça plus tard !".
Pour l'instant, elles sont étudiées au gré des intérêts des enfants, de leurs questions, trouvailles à la médiathèque, etc. Il me fallait déjà mettre un cadre pour les matières "fondamentales", je n'avais pas le courage de rajouter celui-là... et cela ne me semble pas nécessaire à l'âge d'Amaryllis ou Pervenche. Dès l'année prochaine, je pense formaliser la géographie.
Je mets l'histoire à part, car je ne conçois pas son étude hors du cadre chronologique ! Ce qui n'implique pas de répondre à leurs questions : "on verra ça plus tard !".
Pour l'instant, elles sont étudiées au gré des intérêts des enfants, de leurs questions, trouvailles à la médiathèque, etc. Il me fallait déjà mettre un cadre pour les matières "fondamentales", je n'avais pas le courage de rajouter celui-là... et cela ne me semble pas nécessaire à l'âge d'Amaryllis ou Pervenche. Dès l'année prochaine, je pense formaliser la géographie.